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Marc Sangnier



¿Qué día cumple años Marc Sangnier?

Marc Sangnier cumple los años el 3 de abril.


¿Qué día nació Marc Sangnier?

Marc Sangnier nació el día 3 de abril de 1873.


¿Cuántos años tiene Marc Sangnier?

La edad actual es 151 años. Marc Sangnier cumplió 151 años el 3 de abril de este año.


¿De qué signo es Marc Sangnier?

Marc Sangnier es del signo de Aries.


Marc Sangnier (París, Francia, 3 de abril de 1873 – París, Francia, 28 de mayo de 1950), fue un periodista y un político francés.

Creador del movimiento Le Sillon (condenado formalmente por Pío X el 25 de agosto de 1910),[1]​ fue uno de los promotores del catolicismo democrático y progresista. También ocupó un lugar de destaque en el movimiento por la educación popular, promoviendo estos ideales a través de las publicaciones y actividades en las que participaba. Además, fue uno de los pioneros del movimiento alberguista en Francia.

Nacido en un entorno burgués parisino, fue hijo de Félix Sangnier (1834-1928) y de Thèrèse Lachaud (1846-1920),[2]​ así como nieto de Charles Lachaud (1817-1882, originario de TreignacCorrèze–) y de Louise Ancelot (1825-1887, ahijada y legataria universal de Alfred de Vigny).

Marc Sangnier recibió una educación profundamente cristiana, en el Colegio Stanislas de París, entre 1879 y 1894. Fue un brillante alumno, que recibió un premio en filosofía en el año 1891. Ya bachiller, fue admitido en 1895 en la École Polytechnique, aunque luego obtuvo una licenciatura en Derecho en 1898.

Aún siendo un joven estudiante en 1894, intervino en la publicación filosófica titulada 'Le Sillon', periódico del movimiento por un cristianismo democrático y social, fundado por su amigo Paul Renaudin, donde trabajó junto a otros compañeros del Colegio Stanislas de París.

En 1899, 'Le Sillon' pasó a ser el medio de difusión de un vasto movimiento de educación popular que reunió la juventud obrera con hijos de notables, con el fin de reconciliar las clases trabajadoras con la Iglesia y con la República. Apoyándose en los patronatos católicos, Sangnier creó en 1901 los llamados Instituts Populaires donde pronto se desarrollaron cursillos y conferencias públicas. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse»,[3]​ où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République.

« Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une œuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux.»[4]

« À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du Pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales», lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain».[5]

Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le recueil intitulé La Démocratie religieuse. Maurras, bien qu'affirmant son agnosticisme personnel, se fait le défenseur du catholicisme traditionnel qui lui apparaît à la fois comme un bienfait national et moral (il voit dans l'Eglise, le "temple des définitions du devoir" et "l'arche de salut des sociétés").

Le vote en 1905 de la Loi de séparation des Églises et de l'État constitue un nouveau tournant qui va créer un conflit entre les idées libérales du Sillon et l'épiscopat français. En 1910, dans son encyclique Notre Charge Apostolique, le pape Pie X condamne les idées des sillonistes, la « fausse doctrine du Sillon» qui prône le nivellement des classes, la triple émancipation politique, économique et intellectuelle. Il déplore qu'un trop grand nombre de prêtres se fassent les apôtres de ces erreurs et les invite à se replacer désormais sous l'autorité du clergé. Marc Sangnier se soumet à la directive, mais décide peu après d'abandonner l'action religieuse pour la politique.

L'historien Jacques Prévotat indique que quelques années plus tard, en 1914, le même pape Pie X condamne la doctrine de l'Action française de Charles Maurras par une encyclique qui ne sera pas publiée. Elle sera officiellement condamnée par le Vatican en 1926. Puis réhabilitée par Pie XII en 1939, juste après son élection au pontificat.

Marc Sangnier fonde un quotidien, La Démocratie, puis, en 1912, la Ligue de la jeune République. Il milite pour l'égalité civique pour les femmes, le scrutin proportionnel et ébauche un véritable système avant-gardiste de législation sociale.

À la déclaration de guerre en 1914, il est mobilisé. Avec le grade de lieutenant, il sert pendant dix-huit mois sur le front et est décoré de la Croix de Guerre avant d'obtenir la Légion d'honneur. La paix revenue, il se présente aux élections législatives et est élu député à la Chambre « bleu horizon». Réactivant son mouvement Jeune-République, il défend l'idée d'une véritable réconciliation franco-allemande, mais ses idées pacifistes le mènent à un échec aux élections de 1929 et il décide d'abandonner la politique.

Il se consacre alors pleinement à la cause pacifiste. Après une rencontre avec Richard Schirrmann qui a initié les premières auberges de jeunesse en Allemagne, il reprend l'idée et ouvre la première Auberge de jeunesse en France, baptisée l'Épi d'Or, elle est construite en 1929 à Boissy-la-Rivière (Essonne). L'année suivante est fondée à son initiative la Ligue Française pour les Auberges de Jeunesse.

Marc Sangnier crée un nouveau périodique, L'Éveil des peuples, afin de faire connaître ses idées. Des personnalités comme Pierre Cot et René Cassin signent à l'occasion quelques articles dans son journal. Durant l'occupation, après la défaite de 1940, il met l'imprimerie de son journal au service de la Résistance ce qui lui vaut d'être arrêté par la Gestapo et incarcéré pendant quelques semaines à la prison de Fresnes. À la Libération, il est élu député de Paris sous l'étiquette du MRP (Mouvement républicain populaire). Il meurt le 28 mai 1950.

Henri Guillemin fut son assitant à partir de 1923.

Il est le père de Jean Sangnier (1912-2011), journaliste et Résistant, et de Paul Sangnier (1917-1939), explorateur.

El 'Instituto Marc Sangnier',[6]​ fundado por su hijo Jean (1912-2011), conserva archivos y documentos que permiten mejor conocer a este personaje, junto a recordatorios de los movimientos a los que estuvo ligado. Libros y documentos vinculados a esta personalidad pueden ser consultados en los locales de 'Sillon' y de 'La Démocratie'; en esta misma dirección se encuentra también la sede de 'Foyers de la paix'.



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